Uppsala, Suède. 1999. Tore Svensson, tout juste sorti de cure de désintoxication, reprend contact avec sa soeur Mari, qui vit à la campagne. Il tente tant bien que mal de refaire sa vie. Sa conjointe, junkie elle-même l’a quitté, leur fils Chris a été placé en famille d’accueil. Tore veut se prendre en main afin de récupérer sa compagne et leur fils. Tout cela est bien mal parti. Tore ne fait que s’enfoncer. Il s’isole de plus en plus. Lui qui n’a jamais été violent, en devient à détester tous ceux qui sont « responsables » (à son avis) de la perte de sa femme et de son fils. Très vite, Tore s’enfonce dans une spirale de violence où il est vite dépassé par les événements. Le désespoir et la vengeance deviennent son leitmotiv.
Très rapidement dans le roman, le lecteur sait que Tore commet des meurtres. D’un côté, il y a Tore et de l’autre la police criminelle d’Uppsala, et la talentueuse inspectrice Ann Lindell, qui cherche à arrêter ces meurtres…
Ce roman aborde de façon intime la vie des principaux personnages. Tore et son profond désespoir qui le mène à poser des actes irréversibles. Ann, qui malgré son travail stimulant est profondément seule…
Quelques petites longueurs. L’auteur qui aborde l’action syndicaliste de certains personnages secondaires du roman qui m’ont semblés un peu parachuté… Si non, un bon polar suédois. Les aventures de l’inspectrice Lindell sont à suivre…
La terre peut bien se fissurer de Kjell Eriksson, Gaïa, 2006, c2000, 341 p.