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Archive for Mai 2010

 Découvrez l’univers de Pascal Colpron. Suite au succès de son blog Mon petit nombril, un album bd  de ce papa à la maison a été publié aux éditions de la Pastèque. Les aventures de ce dessinateur et de sa petite famille (femme, fille et chat) . Attendrissant, drôle, imaginatif…

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Ru, signifiant petit ruisseau, on entend presque cette eau cascadée très doucement dans ce texte. Dès les premières pages, le rythme est dominant, prévalant, telle une mer de quiétude, un rythme dit oriental. Un rythme tout en douceur, tout en poésie, un texte parfois comique, parfois tragique.

Kim Thuy, immigrante au Québec, une enfant, 10 ans, un « boat people », nous raconte cette immigration, son pays natal, son pays d’adoption. « Ma naissance a eu pour mission de remplacer les vies perdues.  Ma vie avait le devoir de continuer celle de ma mère.»

Thuy dévoile un Vietnam qui m’était inconnu, un Vietnam d’un autre temps, d’un autre siècle. Issue d’une famille bourgeoise, influence française à l’appui, cette petite fille nous raconte l’histoire de son pays natal, celle avec un grand H, celle qui a déjoué les plans de sa mère. « Celle qui a jeté les accents de nos noms à l’eau quand elle nous a fait traverser le golf de Siam, il y a trente ans ». Fuite de ce pays ancestral devenu impossible pour les notables, ce long voyage vers l’inconnu. De ces camps de réfugiés en Malaisie où l’on découvre l’invisible que les caméras de reporter ne peuvent capter, pour s’achever à Granby, sa terre promise, « où nous ne connaissions pas encore le prix du temps, sa juste valeur, sa grande rareté.»

Cette immigrante nous présente sa famille vietnamienne, ses enfants : Je n’ai pas crié ni pleuré quand on m’a annoncé que mon fils était emprisonné dans son monde, quand on m’a confirmé qu’il est de ces enfants qui ne nous entendent pas, qui ne nous parlent pas, même s’ils ne sont ni sourds ni muets. Sa mère, ses oncles et ses tantes qui à travers les années se retrouvent tous en Amérique.  L’auteur confie, ce rêve américain qui nous quitte plus, comme une greffe, une excroissance.

Mes parents nous rappellent souvent, à mes frères et à moi, qu’ils n’auront pas d’argent à nous laisser en héritage, mais je crois qu’ils nous ont déjà légué la richesse de leur mémoire, qui nous permet de saisir la beauté d’une grappe de glycine, la fragilité d’un mot, la force de l’émerveillement.

Roman très dense, trop court, gagnant du prix RTL-lire 2010.  Un premier d’une grande qualité, une découverte. « Mon récit n’est pas un récit autobiographique, insiste-t-elle. Ce livre-là n’est pas mon histoire ».

 

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King, un retour avec un recueil de nouvelles ?  Pratiquement trois décennies que je n’ai pas ouvert un King.  Une promenade dans « memory lane» ? Par simple curiosité, où donc serait rendu cet auteur fétiche ? Pourquoi pas ?

On ne peut que s’incliner devant ce talent, King a toujours cette écriture qui lui est unique, le peintre de l’âme américaine, cette finesse dans la description de l’américain moyen, du col bleu, est encore omniprésente et ces nouvelles en sont un parfait exemple.

Comme le souligne l’auteur dans son introduction, rares sont les auteurs américains de best-sellers qui s’adonnent à la nouvelle.  Claustrophobie créative ? Le coup de main pour la miniaturisation qui se perd ? C’est dans ses paysages familiers du Maine, New Hampshire, et même de Castlerock, avec ses acteurs que l’on peut facilement retrouver dans ses romans passés, toujours l’américain type.

King présente 13 nouvelles dont la majorité constitue de véritables instantanés du fantastique incontournable de King. La fille pain d’épice, Emily jeune femme qui après la perte de son enfant se met à courir, courir, dans une des Keys floridiennes. Nouvelle, qui par son rythme enlevant nous tient sur le bout de notre chaise jusqu’à la dernière ligne. Aire de repos.  Un écrivain faisant appel à son pseudonyme, son alter ego, l’héros de ses romans, pour venir en aide à une femme maltraitée par son petit ami.

  Plusieurs auteurs nous ont donné des œuvres remarquables de l’attentat 9/11.  Laissé pour compte, une magnifique version, typiquement King, un hommage aux morts et aux survivants de cette tragédie. Et sans doute ma favorite, un choix difficile, si j’en ai un à faire Fête de diplôme, exemple bien représentatif d’une nouvelle, très courte à peine quelques pages, mais combien percutante.

 Faisant référence à la nouvelle intitulée Un tout petit coin.  King clos avec cette phrase qui fait sourire. Fidèle lecteur : pour vous transmettre ce qui me fait peur à moi. Et je ne peux terminer sans vous avouer le plaisir enfantin que j’ai pris à l’écrire.  Je me suis trouvé vulgaire.  Eh bien… Un peu.

Évidemment, cela va sans dire, je n’ai aucun regret d’avoir refait connaissance avec cet auteur qui m’est revenu en mémoire dès les premières lignes. Bon plaisir.

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Belle découverte que ce Bobby Bazini! (Qui est en fait un québécois qui s’appelle Bobby Bazinet). Des rythmes R&B, soul et parfois country.

Ce petit jeune homme filiforme de 20 ans a une voix éraillée qui nous donne à penser qu’il en a 50.

Auteur-compositeur interprète, il chante en anglais. Inspiré par Johnny Cash, les Doors…Une vraie petite merveille….à découvrir!

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Cette année, étant donné ma « vague » d’étude intensive sur le polar. Je n’ai pu lire les sélections du Prix des libraires du Québec 2010. Comme j’ai lu Vendetta et que mon collègue blogueur Michel a prédit sa victoire du côté du roman hors Québec, je me range sans hésitation derrière son avis, je suis une inconditionnelle, une fan « finie » de R. J. Ellory. Pour ce qui est du québécois, il me semble que le suspense est quelque peu « absent »! Peut-on prévoir un autre gagnant que Dany Laferrière?

Merci à Michel, qui a pris le temps de lire (même si je sais qu’il le fait de toute façon!) et surtout de commenter chaque livre en lice. Comme la date du dévoilement approche, nous connaîtront sous peu les grands gagnants!

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