Feeds:
Articles
Commentaires

Archive for mars 2011

 Bienvenue dans le merveilleux monde de la presse et des journalistes. 

« Ils sont pathétiques, ils sont incompétents, ils sont harcelés par le destin – bref, ils sons irrésistibles. »

Cette phrase tirée du quatrième de couverture résume bien ce roman chorale qui gravite autour d’un personnage principal: Un journal.

Que ce soit Lloyd Burko, journaliste sur le déclin à la recherche d’un scoop, Hardy Benjamin à la recherche d’un amour ou encore de Ornella de Monterecchi, la plus fidèle lectrice du journal, l’auteur trace un portrait parfois acide, parfois tendre mais jamais mièvre ou indifférent sur cette galerie de personnages colorés.

On suit surtout , aussi, la création, l’apogée et le déclin de ce journal international, basé à Rome, fondé par un américain,  qui par amour cherchait à se rapprocher de sa flamme…

Premier roman de cet auteur, gageons que ce ne sera pas le dernier!!

Les imperfectionnistes, Tom Rachman, éc. Grasset, 2011, c2010, 391 p.

Read Full Post »

Treize nouvelles loufoques authentiquement québécoises,  offertes par une collaboration de deux auteurs d’origine française, qu’on croirait facilement québécois de souche, Luc Baranger et André Marois. Nouvelles décrivant magouilles, arnaques de tout genre, misant sur l’appât du gain facile, la cupidité du prochain,  réalisées par une panoplie de fraudeurs sympathiques.  Un texte pétillant, enjoué,  cocasse, savoureux légèrement épicé de surprise et de quiproquo.  En guise d’apéritif, j’insère un extrait de Dans la vengeance de la pelouse, nouvelle de Baranger, nous présentant un couple, deux acteurs et surtout sa plume croustillante

C’est le soir de la Saint-Jean, en 1973, après deux Labatt glacées descendues à la hâte qu’Adrien et Andrée-Dominique Nadeau (ADN pour les intimes) avaient fait leur révolution tranquille dans le confort rural d’une meule de foin.  En trente-cinq ans de vie en orbite autour du bonheur, la passion météorite des premiers émois s’était désagrégée au contact de l’air du temps.  Aujourd’hui, l’ancienne Miss Saint-Alexis-des-Monts aurait quelques livres de misère à entrer dans le costume de bain de ces années fastes.  Adrien avait vu peu à peu sa moitié irrémédiablement glisser du Dernier Tango à Paris à L’Âge des Ténèbres, avec un arrêt-buffet prolongé à Bagdad Café.

Un petit boni de coquinerie, une préface offerte par nul autre que Vincent Lacroix, Divertissement, humour, rire authentique sont au rendez-vous et surtout le plaisir tout simple de lire.

 

Read Full Post »

Geneviève Guérard sort grande gagnante du combat des livres en ayant été fine mouche et usé de stratégies tout au long de la semaine! Bravo!

Combat des livres 2011

Read Full Post »

L’auteure  dessine un portrait, celui d’une enfance, celui des habitants de ce quartier pauvre de Montréal, Hochelaga-Maisonneuve.  Dès les premières pages, le lecteur est abasourdi par la violence du texte :

 Elle reste assise de l’autre côté de la salle d’audience, le dos courbé, recroquevillé.  Tout son corps dit « faites-moi pas ça ».  Mais y a seulement Mélissa qui l’entend.  Même si elle est loin.  Elle l’entend.  Parce que même courbée, même fuckée jusqu’à la moelle, Meg, c’est sa mère.  C’est ça que tout le monde ici a d’l misère à comprendre.  Meg, c’est sa mère anyway.

 – Madame, vous devez dorénavant avoir une limite de cinquante mètres entre vous et votre fille, et ce jusqu’à preuve de réhabilitation.

Dans les appartements du bloc de ce quartier où ça prend sept bouteilles de bière pour un May West. On rencontre tour à tour, rapidement, tel un tourbillon, une spirale de violence, un cauchemar de misère et de pauvreté, entraîné par ces courts chapitres au rythme saccadé qui nous propulsent d’un enfant à l’autre, d’un parent fucké à l’autre. Trois instants présents, trois enfants, trois détresses. Mélissa, désormais seule, avec ses deux petits frères. Kevin, son père lutteur à temps partiel et  Roxanne qui fantasme sur la Russie, apprenti violoniste, elle jouerait un concert juste pour les filles. « Un concert de putes, pour les filles perdues par une fille perdue.  Résilience, courage et espoir sont des mots qui nous viennent en tête. 

Premier roman de l’auteure, un prolongement de son film Ring qu’elle réalisa en 2007, composant sur les mêmes thèmes, le même quartier. Un texte attendrissant, des dialogues d’une grande justesse, des personnages réalistes, un premier roman qui promet.

 

Read Full Post »

 Pour une huìtième année consécutive, le combat des livres revient chez Christiane Charette.

Du 14 au 18 mars dès 10 h.

Je vous laisse le lien pour vous rendre sur la page internet. Si vous ne pouvez écouter l’émission en direct, vous avez la possibilité de vous reprendre sur internet, au moment qui vous convient!

Le combat des livres 2011

Bon combat…et bonne lecture!!

Read Full Post »

Older Posts »